Il y a quelques semaines, nous avons dû faire face à un décès dans notre cercle d’amis. Notre meilleur ami, Frédéric, qui avait 72 ans est mort soudainement, nous ne nous y attendions pas. Et comme nous sommes un groupe d’amis « vieux », il n’avait plus de famille qui puisse prendre ses obsèques en charge. Nous nous sommes donc occupés de tout, les funérailles, l’incinération.
Le décès de Frédéric
Mon mari Georges et moi avons appris le décès soudain de Frédéric en allant au marché du samedi dans notre ville. Comme nous ne l’avions pas vu ce jour là, nous avons su que quelque chose n’allait pas, puisque c’était notre petit rituel. Quand nous sommes arrivés chez lui dans l’après-midi, il ne répondait pas alors nous avons ouvert sa porte et l’avons retrouvé dans son lit. Nous avons tout de suite appelé Marc et Yvette, nos autres amis.
Les formalités
Frédéric était célibataire et sans enfants, il n’avait que nous, ses amis. Alors nous avions dû, rapidement, procéder aux démarches nécessaires pour organiser les obsèques et pour informer les différents organismes concernés et organiser sa succession.
Nous avons dû appeler le médecin pour établir un certificat de décès et le déclarer à la mairie, à faire 24h après le décès. Puis on a contacté l’entreprise de pompes funèbres pour le devis. Georges a fait la déclaration, il a fallu retrouver le livret de famille de Frédéric, puis le certificat de décès. Il a dû signer l’acte de décès sur place. L’entreprise de pompes funèbres aurait pu le faire, mais nous sommes sa dernière famille, c’était à nous de le faire.
Les obsèques
Il voulait être incinéré, il nous l’avait toujours dit. Nous avions six jours pour pouvoir réaliser sa crémation. En principe, les frais d’obsèques sont prélevés sur l’actif successoral de Frédéric, mais sa solde était insuffisante. Comme Georges et moi avons passé commande auprès des pompes funèbres, nous devons payer ses obsèques. Notre groupe d’amis étant sa famille, Marc et Yvette ont décidé de participer aux frais.
La crémation a due être autorisée par la mairie. Au crématorium, Yvette et moi avons choisi une urne funéraire, la plus belle. Sa famille étant enterrée dans la ville, il nous est apparu plus simple de le laisser reposer en paix dans le caveau familial. Nous étions un groupe de 5 amis inséparables, et nous ne serons plus que 4 à présent.